• Quatre jours après l’annonce de ma candidature, la majorité du Conseil de Paris dont on sait à quelle mouvance politique elle se rattache, vient d’inventer un nouvel « extincteur du débat public ». Après la menace aussitôt agitée d’un nouveau 21 avril, voici que M. Aidenbaum, maire PS du 3ème arrondissement de Paris et président de la RIVP dont je suis locataire depuis 1983, ne recule pas devant la relance d’une campagne de boules puantes, d’ailleurs passablement éventées. Il distille des insinuations mensongères dans la presse (L’Express, le Figaro) pour chercher à entacher ma réputation d’intégrité. 

    Selon lui, j’occuperais un « logement social ». Il joue sur les mots. J’occupe un logement à loyer libre dont le bailleur, c'est-à-dire lui-même, fixe le loyer. Je ne connais pas la famille modeste qui accepterait d’acquitter un loyer mensuel de 1541 € sans les charges, et qui sera porté à 1946€ dans 3 ans. Pour autant, ce logement n’a rien de luxueux comme l’avance l’Agence Reuters : il s’agit d’un ILN (Immeuble à Loyer Normal, au 3ème étage sans ascenseur). 

    SOURCE:

    http://www.politique-actu.com/elu/gratis-patria/320933/


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  • Jean-Pierre Chevènement a annoncé officiellement sa candidature à l’élection présidentielle de 2012 lors du 20h de France 2, samedi 5 novembre 2011. Il répondait aux questions de Laurent Delahousse.

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    VERBATIM :

    A propos de la crise : Je suis un de ceux, avec le regretté Philippe Seguin, qui ont combattu le traité de Maastricht, la monnaie unique. Le vice est dans la monnaie unique car elle a juxtaposé 17 pays très différents par leurs structures économiques, leur langue, leur culture, leurs options politiques. Les écarts se sont creusés : l'Allemagne excédentaire, industrielle au nord et les pays d'Europe du sud, déficitaires, en voie de désindustrialisation.

    Il y a des courants républicains très différents qui, sans se dire ouvertement chevènementistes, défendent des idées proches de miennes et je salue le progrès des idées d'Arnaud Montebourg au sein du PS.

    A propos de sa non-participation aux primaires socialistes : Je me serais mis à la merci du résultat donc d'une ligne politique qui n'est pas la mienne.

    Je pense qu'il y a deux solutions à la crise actuelle : soit on renforce la Banque centrale européenne et alors on peut garder la monnaie unique, soit on ne peut pas car l'Allemagne s'y refuse et il faut envisager la mutation de la monnaie unique en une monnaie commune.

    J'ai beaucoup réfléchi et j'ai décidé de me porter candidat pour faire bouger les lignes c'est à dire pour mettre la gauche et la France à la hauteur des défis. Nous sommes dans l’œil du cyclone.

    A propos de sa responsabilité dans le 21 avril 2002 : Le problème est de savoir ce qu'ont dit les candidats . J'ai mis en garde contre l'omnipotence des marchés financiers, j'ai proposé de redresser l'Europe, de la réindustrialiser, de fixer des repères clairs en termes de sécurité, d'école.

    En 2002 j'avais le tort d'avoir raison avant tout le monde. Je n'accepte pas que ceux qui font le lit du Front national en se ralliant au néolibéralisme puissent me transformer en bouc émissaire.

    A propos de François Hollande : c'est un homme intelligent. On peut l'aider à se mettre à la hauteur.

    Je développerai quatres repères fondamentaux dans la période troublée qui est devant nous : une monnaie moins chère pour permettre la réindustrialisation, la croissance plutôt que la récession, la souveraineté de la France, les droits du parlement c'est-à-dire souveraineté budgétaire et fiscale et enfin une Europe redressée, confédérale, démocratique.

    Je veux mettre d'aplomb la République.

    SOURCE :

    http://www.chevenement.fr/J-ai-beaucoup-reflechi-et-j-ai-decide-de-me-porter-candidat_a1247.html

     


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  • Entretien de Jean-Pierre Chevènement au Parisien / Aujourd'hui en France, dimanche 6 novembre 2011.

    Jean-Pierre Chevènement a officialisé ce samedi soir au journal télévisé de France 2 sa candidature à l'élection présidentielle de 2012. Dans une interview au «Parisien» - «Aujourd'hui en France», l'ancien ministre, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), dessine les axes de sa future campagne. 

    Le Parisien: Vous êtes donc candidat ?

    Jean-Pierre Chevènement: Oui. J’ai beaucoup réfléchi, écouté. Et je suis candidat à l’élection présidentielle pour faire bouger les lignes. Ma candidature se veut pédagogique à l’égard des citoyens mais aussi des autres candidats. Ceux qui nous dirigent ne sont malheureusement pas préparés à faire face aux secousses très fortes qui sont devant nous. 

    La crise que traverse le pays a-t-elle été l’élément déclencheur ? 
    Assurément car cette crise est sous- analysée. Voilà vingt ans, j’ai pris position contre le traité de Maastricht que tous ceux qui nous dirigent ont soutenu. Le vice est dans la conception de la monnaie unique : on ne peut pas transférer la souveraineté monétaire de 17 pays très différents par leurs structures économiques, leurs langues et leurs options politiques à un aréopage de banquiers centraux, irresponsables et obnubilés par l’inflation. Après hier, le défaut partiel de la Grèce, aujourd’hui l’Italie, demain l’Espagne, ce qui nous menace, c’est une récession généralisée ! Nicolas Sarkozy ne nous offre qu’une austérité à perte de vue : son horizon est le maintien du triple A . La souveraineté populaire a été transférée aux agences de notation ! Quant à François Hollande, il promet de réduire le déficit budgétaire à 3 % du PIB en 2013 sans remettre en cause la logique actuelle de la monnaie unique. Pour sortir de l’impasse, la solution consiste à donner à la Banque centrale européenne les mêmes prérogatives que la Banque centrale américaine afin qu’en rachetant les titres de dette des Etats, elle puisse casser la spéculation et doper la croissance. 

    Suite:

    http://www.politique-actu.com/elu/suis-candidat-patriote-jean-pierre-chevenement/319583/


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  • 1ère  PARTIE : « Défense des victimes de répressions politiques, violences de nature pénale et représailles politiques de toute nature »

     Présentation du Groupement des Défenseurs Judiciaires contre la Répression (GDJR)

     Invité exceptionnel : Maître Parvez DOOKHY, président du GDJR ;

    2ème Partie - DEBAT GENERAL : « Après le Printemps arabe, quel été ? Tunisie, Egypte, Palestine … »

    Invités exceptionnels : MM. Khattar  ABOU DIAB, Jean-Michel SALGON et Mohamed TROUDI

    M. Khattar ABOU DIAB est politologue et chercheur - Université PARIS SUD. Consultant sur I.télé, LCI. Auteur de plusieurs ouvrages consacrés au Proche-Orient.

    Jean-Michel SALGON est politologue, spécialiste des mouvements islamistes dans le Maghreb et auteur de plusieurs ouvrages spécialisés ;

    Mohamed TROUDI est chercheur en relations internationales et stratégiques, politologue, spécialiste du monde arabe et musulman. Il collabore notamment à la revue « Géostratégiques »

     ***

    Tous les derniers Samedis du mois à Paris – Bastille, les Clubs « Penser la France » et la Rédaction de Politique-actu organisent  les Cafés de l'Hyper-République, animé par Jean-Luc Pujo, entouré de membres des équipes de la Rédaction de Politique-actu et des Clubs « Penser la France ».

    CAFE LE FALSTAFF – 16H00-19H00

    Place de la BASTILLE – PARIS

    Contact :

    penserlafrance@yahoo.fr

    01.73.64.98 .68 ou 06.83.23.66.64

     


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  • « La démocratie n’est pas un jeu ! Fut-il télévisé. »

    Jean-luc Pujo


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