•  

    Banquet Républicain de Gauche Avenir

     

    Lundi 5 mai à Choisy le Roy !

     

    Lancé, il y a un an, par 18 premiers signataires, responsables politiques, syndicaux, associatifs, des diverses sensibilités de la gauche, le club « Gauche Avenir » a associé des milliers de signataires, en particulier par Internet et grâce à de nombreuses contributions, à la rédaction d'un projet de « charte de l'unité de la gauche ».

     

    Quelle identité pour la gauche d'aujourd'hui ? Comment réussir une nouvelle étape de l'unité de la gauche ? Invités : Benoît Hamon, député Européen, membre du bureau National du PS ; Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre, président d'honneur du Mouvement Républicain et Citoyen ; Claude Cabanes, ancien directeur de la rédaction de l'Humanité ; les premiers signataires, en particulier Paul Quilès, Marie-Noëlle Lienemann, Emmanuel Maurel 

     

    http://www.chevenement.fr/Jean-Pierre-Chevenement-au-Banquet-republicain-de-Gauche-Avenir-lundi-5-mai-a-Choisy-le-Roy_a609.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=34602&


    votre commentaire
  •  

    Le Président de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la République">la République</st1:PersonName> a complètement abandonné l'idée qu'avant d'adapter <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> à une mondialisation dont il reconnaît lui-même le caractère déraisonnable, en évoquant un quadruple choc (du dollar, des subrpimes, du pétrole et des matières premières), il fallait changer les règles du jeu : prendre les moyens de lutter contre l'euro cher, protéger l'Europe contre des concurrences déloyales, mettre en oeuvre des politiques industrielles audacieuses.

    Le Président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la République">la République</st1:PersonName>, en quittant la posture de l'indépendance nationale, a renoncé à parler clair sur le dollar aux Etats-Unis et sur le yuan à <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Chine. En">la Chine. En</st1:PersonName> faisant approuver le calamiteux traité de Lisbonne, pour les beaux yeux de Mme Merkel, il a renoncé à réorienter la construction européenne dans un sens plus conforme aux intérêts de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France. C'est">la France.</st1:PersonName>

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France. C'est">C'est</st1:PersonName> toute la partie volontariste de son programme électoral, celle que lui avait souflée Henri Guano, qui tombe à l'eau. Prendre les agences de notation comme boucs émissaires de ce renconcement relève d'une dérobade assez comique. « Notre capitalisme », explique le Président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la République">la République</st1:PersonName>, n'est pas moral. La belle découverte ! Et que nous propose Nicolas Sarkozy ? « Nous sommes dans un contexte international défavorable : raison de plus pour accélerer ». Le changement se réduit à 55 réformes visant à durcir la concurrence. Les renards apprécieront. Le poulailler, lui, a compris à quelle sauce il allait être mangé.

    Quant au Président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la République">la République</st1:PersonName>, plus il accélerera, et plus il créera un fossé d'incompréhension entre lui même et l'opinion publique. Celle-ci ne peut comprendre le langage de l'adaptation passive à une mondialisation libérale désormais entrée en crise.

     

    http://www.chevenement.fr/Nicolas-Sarkozy-le-renoncement-face-a-la-mondialisation-liberale_a608.html?PHPSESSID=6b9a6253679a63fdfa36b0f21c157755

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    votre commentaire
  •  

    L'électrochoc dont a besoin le Parti socialiste pour se reconstruire et l'emporter passe par une critique approfondie du capitalisme.

    Certains, à gauche, comptent sur la puissance du rejet du pouvoir en place : il suffirait, à leurs yeux, que le Parti socialiste désigne demain un candidat crédible, en cohérence avec le projet social-libéral qu'il porte depuis 1983, éventuellement corrigé à la marge. Pour d'autres, les trois échecs successifs du candidat socialiste à l'élection présidentielle (1995, 2002, 2007) ne sont pas l'effet du hasard, mais la conséquence d'une rupture profonde avec les couches populaires que Ségolène Royal n'a comblé qu'en partie en 2007.

    La reconquête de l'électorat populaire n'est pas possible à partir de l'existant. Elle passe par l'organisation d'un électrochoc puissant, débouchant sur la création d'un grand parti de toute la gauche, à condition bien entendu qu'il porte un projet à la hauteur des défis de la crise qui vient. Le mouvement socialiste, depuis les origines, n'a jamais fait l'économie d'une critique du capitalisme de son temps. La refondation de la gauche aujourd'hui ne peut davantage faire l'économie d'une critique approfondie de la globalisation.

     

    http://www.chevenement.fr/Un-grand-parti-de-gauche-pour-un-New-Deal_a607.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=34282&


    votre commentaire
  •  

    Avec Aimé Césaire, une grande voix, libre et fraternelle, vient de s'éteindre. Celle d'un poète enraciné dans sa terre et fidèle à son peuple, défrichant les chemins de l'avenir. Celle d'un homme incarnant l'idéal d'égalité contre tous les asservissements.

    Aimé Césaire était le symbole de la fierté et la dignité d'un combat émancipateur qu'il a mené par la plume et par l'action. Nul n'oubliera qu'il fut, à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Lib←ration" w:st="on">la Libération</st1:PersonName>, l'avocat de la création des départements d'outre-mer.

    Il a donné aux lettres françaises un éclat magnifique et à l'engagement politique sa valeur exemplaire. <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">La France</st1:PersonName> vient de perdre un de ses plus grands fils.

     

    http://www.chevenement.fr/Aime-Cesaire-la-France-vient-de-perdre-un-de-ses-plus-grand-fils_a606.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=34130&


    votre commentaire
  • <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="La France"></st1:PersonName> 

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La France">La France</st1:PersonName> a cru trouver en M. Sarkozy sinon un sauveur du moins un Président réformateur capable de limiter la casse face aux dégâts de la mondialisation. Elle découvre aujourd'hui non sans effroi l'impasse dans laquelle l'a entraînée son élection.

     

    I - Un tsunami barre l'horizon

     

    1) De sombres craquements se font entendre de toutes parts : entrée en récession de l'économie américaine, euro à plus de 1,50 dollar, pétrole dépassant les cent dollars le baril, faillite et renflouement par des fonds souverains étrangers ou directement par la puissance publique, d'institutions financières prestigieuses : le fond Carlyle et les banques Citigroup, Merill Lynch et Bear Stearns aux Etats-Unis, Northern Rock en Grande-Bretagne. C'est tout le système financier mondial miné par un endettement aussi gigantesque qu'inconsidéré qui découvre sa fragilité.

    2) Les prévisions de croissance en Europe et en France doivent être précipitamment revues à la baisse. Le candidat Sarkozy se flattait de ramener « avec les dents » un point de croissance supplémentaire. C'est avec, au mieux, un point de croissance en moins que le nouveau Président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La République">la République</st1:PersonName> va devoir compter. Loin de remettre en cause les contraintes européennes, M.Sarkozy a négocié sans aucune contrepartie et fait adopter, en catimini, un traité de Lisbonne qui reprend la substance de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Constitution">la Constitution</st1:PersonName> européenne. Ce traité entérine l'impuissance d'institutions européennes déconnectées du suffrage universel face à la globalisation financière ainsi que la perte d'influence de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La France">la France</st1:PersonName> par rapport à l'Allemagne dans les votes au Conseil des ministres européen. En acceptant que notre pays ne pèse plus que les trois quarts de son partenaire principal en Europe, le Président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La République">la République</st1:PersonName> a mis fin à la parité fondatrice qui, pendant un demi-siècle, avait assuré un développement relativement équilibré de la construction européenne. Presque simultanément, Madame Merkel a mis son veto au projet d'Union pour <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Méditerranée">la Méditerranée</st1:PersonName> ou plus précisément l'a vidé de sa substance en l'inscrivant dans le cadre communautaire et en le privant de tout financement supplémentaire.

     

    http://www.chevenement.fr/Un-contenu-et-un-chemin-pour-la-creation-d-un-grand-parti-de-toute-la-gauche_a595.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=33640&


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique