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Par mrccourbevoie le 7 Avril 2008 à 19:32<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>APPEL NATIONAL à refonder la GAUCHE française !</o:p>
Projet du Mouvement Républicain et Citoyen, dimanche 6 avril 2008.
1 - En France
1-1 - <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="La République">La République</st1:PersonName> relevée
La souveraineté, la démocratie, la loi
Refonder les institutions européennes sur la démocratie, c'est la refonder sur les souverainetés nationales qui sont inaliénables. Cela n'exclut nullement des transferts de compétences, des compétences exercées en commun, mais à condition que celles-ci soient démocratiquement contrôlées.
Les droits de l'homme sont indissociables de ceux du citoyen, qui constitue une parcelle du souverain ; ils sont donc liés à la souveraineté nationale. Le « droitdel'hommisme » qui veut l'ignorer, et qui d'ailleurs s'évanouit à l'exercice du pouvoir, est une tromperie.
En République, le citoyen n'a qu'un maître : la loi, qui doit être égale pour tous. Il est urgent de simplifier la loi, de mettre un terme à la prolifération réglementaire, nationale comme européenne. Prendre le citoyen au sérieux c'est garantir la clarté et la lisibilité de la loi.
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Par mrccourbevoie le 30 Mars 2008 à 15:31
Dans la comédie éternelle du pouvoir, dans ses allées, où se joue si peu de l'éternel Humain, où l'Homme s'expose en singe, criant, taisant, honorant de fausses idoles, où les Hommes apparaissent alors en ce que Mauriac appelait « singes disputant des querelles de singes », alors oui, il est des personnages, ici, là qui détonnent.
Ils portent en eux une part de vérité, de vrai, qui les pose là comme en décalage dans une microsociété peu sérieuse. Ils regardent ce petit monde en spectateur engagé - certes - mais d'une lucidité salutaire. Et ces Hommes là sont la pierre angulaire du combat qui doit être le nôtre : à travers l'engagement politique, un peu de vérité, quand même. Et pourquoi pas après tout ? Toute la vérité !
Nicole était de ce genre d'Homme là.
Elle reste donc pour nous comme un modèle, un espoir : celui de croire que l'engagement politique - avec sa comédie désopilante - reste encore un lieu de véritable rencontre - d'ailleurs rare, de plus en plus rare.
Certains portent des vérités qui les dépassent : ils touchent simplement à l'essentiel. Nicole était de ceux-là. Son regard sur la comédie humaine était décapant. Il portait une force évidente.
C'était pour moi l'essentiel. Un regard, un sourire. Tout était dit.
Et quand la honte parfois pouvait nous envahir, devant le spectacle testiculaire de petits hommes agités, on se tournait vers elle et d'un regard - d'un seul - on savait partager un égal sentiment. En elle, un subtil équilibre. Vous savez, ce bon sens qui pour l'écrivain Delteil, fait l'essentiel : « le bon sens, c'est la colonne » !
Elle nous parlait parfois de sa mer à elle, de ses paysages et de ses enfants et petits-enfants. Elle en était fière, comme elle était fière de les voir tous rassemblés l'été. La Famille.
Nicole restera en nous, fruit de ces improbables rencontres, inattendues, qui - comme quelques autres dans une vie d'Homme, si peu en somme - éternellement nous éclaire.
Et remplis de tristesse, nous pourrons toujours espérer que « notre figure terrestre n'est que le second tiers d'une poursuite continue, un point, un amont » (Char).
Et peut-être qu'alors, nous porterons cette espérance sûre, qu'en nous vivent toujours « tous ces morts qui ont coopéré à l'existence commune » comme le proclamait Auguste Comte.
Salut à toi Nicole ! La ci-devant citoyenne Nicole.
Jluc Pujo
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Par mrccourbevoie le 11 Février 2008 à 19:25
Nicolas Sarkozy en a fait son pont d'Arcole. "J'ai sauvé Alstom". Dans ses discours et livres (Témoignage), tout du long de la campagne électorale, lors de chacune de ses visites de sites industriels, le chef de l'Etat fait référence à cet épisode qui l'a vu en 2004, comme ministre de l'économie, faire accepter par Bruxelles un plan de recapitalisation de ce groupe<?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shapetype id=_x0000_t75 path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" stroked="f" filled="f" o:preferrelative="t" o:spt="75" coordsize="21600,21600"> <v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype><v:shape id=_x0000_i1025 style="WIDTH: 1.5pt; HEIGHT: 1.5pt" alt="" target="_blank" type="#_x0000_t75" o:button="t" href="http://pubs.lemonde.fr/5c/ZOP-LEMONDE/articles_analyses/exclu/922354260/x40/default/empty.gif/35306563326162383437393863353730"><v:imagedata src="file:///C:\DOCUME~1\jean-luc\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image001.gif" o:href="http://pubs.lemonde.fr/0/default/empty.gif"></v:imagedata></v:shape>
Le président a raison de se féliciter de ce fait d'armes. Alstom se porte aujourd'hui très bien. L'Etat qui a participé à ce sauvetage s'en porte lui aussi très bien, puisque les 725 millions injectés à l'époque au capital ont été revendus deux ans plus tard à Bouygues pour 2 milliards. Joli coup !
Le malheur pour le président est qu'aucun de ses conseillers n'ose lui expliquer que les conditions ont fait de ce sauvetage un cas exceptionnel et qu'il se fourvoie à en faire un cas général.
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