• « ELECTION PRESIDENTIELLE 2012 : Ceci n’est pas une dictature, votez bien ! »

    Invité Exceptionnel : M. André BELLON nous présentera son dernier ouvrage « CECI n’est pas une Dictature » - Votez Bien ! » édition Mille et une nuit

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    André BELLON est président de « Pour une Constituante », ancien député, ancien président de la Commission des Affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale, auteur de plusieurs ouvrages sur la crise de la représentativité et la République.

    - Visiter le site de « Pour une Constituante »

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    http://www.politique-actu.com/actualite/samedi-fevrier-2012-11eme-cafe-hyper-republicain/344819/


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  • Jean-Pierre Chevènement a décidé de retirer sa candidature à l’élection présidentielle de 2012. Le premier sentiment est celui d’une grande déception.

    Déception de militants, investis qui - hier encore sur le terrain - portaient un message républicain plein d’espérance.

    Déception de citoyens, à voir ainsi disparaître une candidature d’une très haute tenue politique – d’une exigence évidente pour le pays.

    Après la déception, quelques réflexions lucides s’imposent.

    Cet insuccès – car il faut bien parler d’échec -  est l’illustration éclairante d’un système que nous n’avons cessé par ailleurs de critiquer, tant il est porteur d’injustices et de déni de démocratie.

    Cet échec illustre en effet l’impasse politique dans laquelle la France se trouve désormais.

    Dans les mois qui viennent, au-delà des résultats probables de cette élection 2012 déjà confisquée, ni Nicolas Sarkozy, ni François Hollande  - et pas plus les autres candidats – ne seront en mesure de relever les vrais défis, puisque d’évidence, ils les ignorent.

    Système financier mondial instable auquel est lié un euro voué à l’échec ; place de la France dans un monde qui connaît de rapides et réels bouleversements…

    La logique imposée par un système financier devenu fou - qui soumet les Etats comme les peuples – va générer des troubles profonds en Europe.

    Il faudra alors des voix républicaines – fermes et courageuses – pour redonner un cap, faire des signes dans la nuit qui arrive.

    Je crois que Jean-Pierre Chevènement sera toujours là.

    Il sera là pour éclairer le chemin. Intelligence, convictions, constance.

    Et si la situation devenait périlleuse – ce que j’ai la faiblesse de penser – nous pourrions toujours compter sur lui. Il ne s’est jamais dérobé. Il ne se dérobera pas.

    Je crains que les dix-huit prochains mois ne soient riches de mille surprises politiques. Il nous faudra alors des Hommes d’Etat. Ils sont rares. Chevènement – pour sûr -  est de ceux-là.

    Et pour finir sur cet épisode – dont tout le monde aura compris que je le considère comme temporaire – je vous signale deux merveilleux livres publiés en 2011 : « La France est-elle finie ? » et « Sortir la France de l’impasse » - qui sont comme un avant goût de la politique de la France à mener après un épisode électoral déjà faussé. Chevènement en est auteur. Ils sont brillants. Rendez-vous dans quelques semaines donc. Vive la France.

    Source :

    http://plus.lefigaro.fr/note/retrait-de-jean-pierre-chevenement-deceptions-20120201-685705


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  • REUNION d'URGENCE du MRC 92 NORD

    Suite à la décision de retrait de la candidature de Jean-Pierre CHEVENEMENT,

    une réunion d'urgence est convoquée :

    Le MERCREDI 8 février 2012

    A COURBEVOIE – 19h30

    [Lieu habituel]

    Contact : mrc92nord@yahoo.fr

    01.73.64.98.68 / 06.83.23.66.64

    COMITE d'ORGANISATION :

    Colombes, Asnières, Courbevoie, Levallois, Clichy, La garenne colombes, Bois colombes, Gennevilliers, Villeneuve, Villeneuve la Garenne, Neuilly !


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  • Déclaration de Jean-Pierre Chevènement

    Déclaration de Jean-Pierre Chevènement, Sénateur du Territoire de Belfort, ancien ministre, 1er février 2012

    Je me suis porté candidat à la Présidence de la République le 5 novembre 2011, "pour faire bouger les lignes" et mettre la gauche et la France à la hauteur des défis qu’elles doivent relever. 

    Dans la grave crise à travers laquelle une construction européenne mal pensée dès l’origine, peut conduire la France à une position définitivement subordonnée, j’ai voulu, à travers cette "candidature pédagogique", rendre nos concitoyens attentifs à quatre enjeux majeurs de la période qui s’ouvre : 

    1) Pour réindustrialiser le pays, condition de la survie du modèle républicain, il faut, chose non suffisante mais indispensable, une monnaie moins chère que l’euro actuel.

    2) Il est nécessaire, en second lieu, d’organiser la croissance en Europe et non pas la récession à perte de vue, comme nous y conduirait le projet de traité européen dont les grandes lignes ont été entérinées hier, le 30 janvier 2012, à Bruxelles. Si le gouvernement de Mme Merkel, qui prétend dicter sa loi au suffrage universel, n’acceptait pas la révision du traité pour étendre les missions de la Banque Centrale européenne et organiser la relance en Europe, mieux vaudrait alors transformer l’euro de monnaie unique en monnaie commune. 

    3) La souveraineté budgétaire et fiscale de la France doit rester dans les mains du Parlement français. Sa préservation est la condition, à tous égards, de notre indépendance future, y compris diplomatique et militaire. 

    4) Il est temps de redresser l’Europe à partir de ses nations. Celles-ci sont le cœur vivant de la démocratie. Le but est d’édifier une "maison commune européenne", ou comme disait le général de Gaulle, une "Europe européenne", ouverte vers la Russie à l’Est et vers la Méditerranée et l’Afrique, au Sud. Cette construction se fera avec les peuples, c’est-à-dire par la force des choses, à géométrie variable, avec ceux qui le veulent. 

    Ayant pu exercer, autant que je le pouvais, le rôle pédagogique que je m’étais assigné, et n’ayant plus aujourd’hui les moyens de continuer ma campagne, je décide de retirer ma candidature à l’élection présidentielle. Je continuerai cependant, demain comme hier, à faire entendre ma voix pour servir la République. 

    Dans les temps difficiles qui sont devant nous, rien n’est plus important que de maintenir un recours républicain. 

    J’indiquerai bien sûr, le moment venu, le candidat à l’élection présidentielle auquel, les yeux ouverts, j’apporterai mon soutien.

    01/02/2012

    Jean-Pierre Chevènement


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