-
-
La campagne présidentielle va être "très brutale" et "courte", a estimé mercredi Jean-Pierre Chevènement, le président d'honneur du MRC et candidat à la présidentielle, ajoutant ne pas croire "du tout" aux propos de Nicolas Sarkozy envisageant une défaite.
"La campagne sera très brutale, très violente, courte mais violente", a affirmé Jean-Pierre Chevènement sur Canal +.
"Je ne crois pas à ces déclarations de Nicolas Sarkozy", a-t-il ajouté au sujet des confidences du président selon lesquelles il arrêterait la politique en cas d'échec à la présidentielle.
"Le type qui s'avoue vaincu avant le match, je ne le crois pas... Cela ne lui ressemble pas du tout. Il faut bien le dire, c'est un homme combatif", a poursuivi l'ancien ministre (ex-PS), selon lequel "tout est possible" dans cette campagne présidentielle.SOURCE:
votre commentaire -
François Hollande a prononcé au Bourget un discours de gauche, authentique et sincère. Il a revendiqué sa cohérence et livré son secret : il aime les gens. Cela peut contribuer à redonner au pays la confiance qui lui manque aujourd'hui.
Le candidat socialiste est apparu comme un homme conscient de la difficulté de sa tâche et de l'étroitesse de ses marges. Sur l'Europe, François Hollande n'a pas évoqué la crise de la monnaie unique. Je crains qu'il ne surestime la possibilité d'obtenir de Mme Merkel, sur la simple base de son élection, la révision autre que cosmétique du futur traité européen. J’ai gardé le souvenir du pacte de stabilité, négocié par Jacques Chirac et avalisé en juin 1997 par Lionel Jospin.
François Hollande n'a pas contesté le contrôle que le futur traité instaurerait sur les budgets nationaux, dessaisissant ainsi les parlements de leurs prérogatives. Il a en revanche évoqué le rôle de la Banque centrale européenne pour casser la spéculation, la création d'eurobonds, l'instauration d'une contribution écologique aux frontières et enfin la création d'une véritable taxe sur les transactions financières. Mais tout cela dépendra de la chancelière. L'idée d'un nouveau traité de l'Elysée, cinquante ans après, aurait un sens, si elle permettait de remettre à plat les relations franco-allemandes.
François Hollande n'a pas présenté de scénario alternatif s'il s'avérait que le monde de la finance, dont il a rappelé qu'il s'était affranchi de toutes règles depuis vingt ans au moins, ne lui facilitait pas les choses.
On peut s'interroger s'il a vraiment anticipé l'ampleur des résistances qu'il va rencontrer.Source:
votre commentaire -
DEBAT GENERAL
"LA FRANCE : Paroles de gaulliste !"
M. Roland Hureaux présentera son tout nouvel essai
« La grande démolition, la France cassée par les réformes » aux éditions Buchet Chastel.
[(*) Normalien et énarque, Roland Hureaux a été membre du cabinet de Philippe Séguin et professeur associé à l'Institut d'études politiques de Toulouse.]
Lire la suite :
http://www.politique-actu.com/actualite/samedi-janvier-10eme-cafe-hyper-republicain/344816/
votre commentaire -
SUIVEZ toute la campagne 2012 sur LE FIGARO.fr ...
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires