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  • Saint-Louis des Invalides, 5 octobre 2010

    Je veux rendre au général Pierre-Marie Gallois qui nous a quitté le 23 août 2010, l'hommage dû à ce grand patriote, stratège éminent auquel la France doit, pour une grande part, d'avoir pu se doter des moyens d'une défense indépendante. Ce fut pour lui une grande épreuve que la vie presque centenaire du général Gallois ait coïncidé avec la crise nationale de longue durée dans laquelle la France est entrée depuis les années 1930.

    Le général Pierre-Marie Gallois a vingt-neuf ans quand le foudroie, à Alger, le désastre de juin 1940. Pour le jeune officier de l'armée de l'Air, moderniste et déjà imbu des idées sur le bombardement stratégique du général italien Douhet, le patriotisme va désormais s'énoncer simplement : « Plus jamais ça ! Plus jamais juin 1940 ! »

    Exécrant les responsables de la capitulation, il rejoint, en 1943, les Forces Aériennes de la France Libre puis le Bomber Command britannique au sein du groupe « Guyenne ». Engagé sur le front de l'Orne en juillet 1944, il effectuera 27 missions de bombardement lourd sur l'Allemagne et cinq missions de ravitaillement en essence d'Arnhem en Hollande.

    LIRE LA SUITE :

    http://www.chevenement.fr/Eloge-du-general-Gallois_a1008.html


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  • L'Assemblée Générale du MRC 92 se tiendra le Samedi 9 octobre 2010

    de 10h00 à 16h00

    A NANTERRE - Salle du Parc dans le parc des Anciennes Mairies.

    Transport : RER NANTERRE VILLE

    Compte tenu des choix que nous avons à faire pour les mois prochains cette réunion sera primordiale pour les déterminer.

    ORDRE DU JOUR :

    1.   bilan des activités de 2008 à 2010 du MRC 92 et de ses comités

    2.  adhésion de la fédération aux orientations du congrès national


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  • Intervention du sénateur Jean-Pierre Chevènement lors du débat sur le projet de loi sur la régulation bancaire et financière, Sénat, jeudi 30 septembre 2010.

    I - Rappelons-nous c'était il y a deux ans tout juste : le 15 septembre 2008, la crise des subprimes entrainait la faillite d'une banque qui comptait à Wall Street, au nombre des plus grandes : Salomon Brothers. Le capitalisme financier, dans son entier, en était ébranlé. Il se révélait comme un système d'avidité, prisonnier du court terme. Les dogmes sur lesquels le néolibéralisme avait prospéré - efficience des marchés, capacité à s'autoréguler - apparaissaient soudain comme des mythes. Or, ce sont ces mythes qui avaient conduit à une déréglementation généralisée dans le monde anglo-saxon depuis l'élection de Mme Thatcher et M. Reagan et en Europe même, avec l'Acte unique de 1987 et ses 300 directives d'application. La crise de 2008-2009 fut le temps des grandes proclamations : il était temps, nous dit le Président de la République, le 28 septembre 2008 à Toulon, de moraliser le capitalisme financier, d'en finir avec la spéculation, les bonus, les paradis fiscaux, etc. On entendit même M. Sarkozy dire qu'il voulait tordre le cou au capitalisme financier pour sauver le capitalisme, celui des entrepreneurs, acteurs de l'économie réelle. Il oubliait simplement de pointer la responsabilité des politiques qui avaient rendu possible ce système d'avidité, en déréglementant à tout va l'économie, et particulièrement la sphère financière. 

    On loua la réactivité du Président de la République qui, après le discours de Toulon, s'envola pour Washington afin de convaincre le Président Bush de créer et de réunir un G20. Des plans de refinancement de l'économie puis, face à la récession, des plans de relance massifs ont été mis en œuvre. Le contribuable, appelé à la rescousse, n'a pas rechigné. C'était le grand retour des Etats. Le Parlement a approuvé. Et c'est un fait que la liquidité bancaire a pu être préservée et la récession surmontée. Ce coup d'arrêt a un prix : une dette publique impressionnante s'est substituée à la dette privée. La Commission européenne a dû s'asseoir sur tous les dogmes libéraux proclamés par les traités européens. Elle a aussi approuvé, comme le rappelle notre rapporteur, M. Marini, des régimes d'aide au secteur financier à hauteur de 4 131 milliards d'euros. Adieu Maastricht ! A l'heure du sauve-qui-peut, l'urgence commandait. Rappelez-vous : c'était l'année dernière.

     

    Lire la suite :

    http://www.chevenement.fr/Regulation-bancaire-et-financiere-la-montagne-a-accouche-d-une-souris_a1007.html

     


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