• La politique étrangère de la France, après sa réintégration dans l'OTAN

     

    Projet d'intervention en séance du sénateur Chevènement lors du débat relatif à la déclaration du Gouvernement sur la politique étrangère de la France, mercredi 25 mars 2009 (seul le prononcé fait foi).

     

    Le Président de la République a justifié sa décision de réintégrer les structures militaires de l’OTAN par l’évolution du contexte stratégique depuis 1966.

    A l’époque, le général de Gaulle craignait que la doctrine américaine de la « riposte graduée » fît de la France un champ de bataille alors même que ses intérêts directs n’auraient pas été directement engagés. Mais il craignait aussi que nous ne fussions entraînés dans des guerres qui ne seraient pas les nôtres, ainsi la guerre du Vietnam qu’il fustigea à la même époque dans son discours de Phnom-Penh. Cette éventualité n’a rien perdu de son actualité. Le risque de nouvelles guerres s’est déjà concrétisé, notamment en Irak, et nul ne sait ce qu’il en sera demain, au Proche Orient, en Iran, au Pakistan, dans le Caucase ou en Asie de l’Est.

    Le Président de la République a évoqué, en reprenant les analyses du livre blanc sur la Défense, l’apparition de « nouvelles menaces » liées à la mondialisation, « facteur d’instabilité et incertitude stratégique ». Concept flou surtout qui ne décrit aucune logique claire mais énonce seulement la multiplicité des phénomènes contradictoires qui caractérisent la scène internationale contemporaine. Cette analyse néglige les Etats et l’évolution de la géographie de la puissance. La crise actuelle – crise financière et économique mais aussi enlisement militaire américain en Irak et en Afghanistan – manifeste que les Etats-Unis ne sont plus en mesure de dominer seuls le reste de la planète et peut-être même de le dominer du tout. La montée de pays milliardaires en hommes, comme la Chine et l’Inde, mais aussi le retour de la Russie et plus généralement d’anciennes nations ou le surgissement de puissances émergentes, structurera le paysage stratégique beaucoup plus que le concept-valise de « mondialisation ».

     

    http://www.chevenement.fr/La-politique-etrangere-de-la-France,-apres-sa-reintegration-dans-l-OTAN_a784.html


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  • Résolution adoptée par le Conseil National du Mouvement Républicain et Citoyen, dimanche 22 mars 2009.

     

    La gauche, toute la gauche, a aujourd’hui la responsabilité historique d’apporter une réponse à la crise sans précédent qui frappe et frappera demain encore plus fort, crise historique du capitalisme, résultant elle-même d’une déréglementation généralisée engagée sous l’impulsion des Etats-Unis et dont l’Europe libérale a été depuis vingt-cinq ans le relais.

    Le Mouvement Républicain et Citoyen a recherché loyalement un accord avec l’ensemble des forces de gauche pour redresser la construction européenne sur une base de projets, répondant aux besoins et aux aspirations des peuples à partir des nations, cadres premiers de la démocratie, d’une puissance publique réhabilitée, adossée à une citoyenneté relevée, dans la perspective d’un monde multipolaire régi par le Droit.

    Le Parti socialiste s’est montré d’abord préoccupé de surmonter ses propres divisions intérieures. Quant aux organisations politiques regroupées au sein du « Front de gauche », elles n’ont pas voulu d’un accord acceptable par le Mouvement Républicain et Citoyen.

    Le Conseil National réuni le 22 mars au Kremlin Bicêtre a constaté que les négociations engagées avec ces organisations achoppent sur une divergence de fond quant à la manière de redresser la construction européenne.

     

    Lire la suite :

    http://www.mrc-france.org/Elections-europeennes-la-position-du-Conseil-national-du-Mouvement-Republicain-et-Citoyen_a92.html?preaction=nl&id=8949171&idnl=47400&


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  • Sécurité européenne : OTAN, OSCE, Pacte de Sécurité

    Lundi 30 mars 2009

     

    18h à l’Assemblée Nationale

    126 rue de l’Université

    75007 Paris (présenter une pièce d'identité à l'entrée).

     

    Avec la participation de : Alain Dejammet, ambassadeur de France ; Benoît d’Aboville, ancien ambassadeur, conseiller-maître à la Cour des comptes ; Marc Perrin de Brichambaut, secrétaire générale de l’OSCE ; Youri Roubinski, de l’Institut de l’Europe de l’Académie des Sciences de Russie ; Jean-Pierre Chevènement, président de la Fondation Res Publica

     

    Inscription : res-publica@wanadoo.fr


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  • Selon Paul Thibaud (Marianne du 21 février), la gauche, depuis 1962, n’est plus capable de refonder et de « relancer le destin national ». Son échec dans la décolonisation la poursuivrait encore aujourd’hui à travers le désir de revanche incarné de 1958 à 1981 par François Mitterrand qui aurait étouffé tout effort de refondation intellectuelle et morale.

    Paul Thibaud incrimine l’immobilisme idéologique, celui du programme commun contre le « mouvement d’émancipation culturelle et générationnelle » de 1968 débouchant sur le vide politique. C’est pourquoi la victoire politique de 1981, celle d’un « volontarisme politique artificiel », se serait avérée « creuse ». La gauche serait toujours aujourd’hui sur la ligne mitterrandienne (« la foi sans les œuvres », d’où un « immobilisme agité, velléitaire, dangereux, qui déprime les Français »).Certes il y a du vrai dans la description de Paul Thibaud : François Mitterrand n’était pas porté sur l’autocritique, mais De Gaulle non plus. Il s’est servi de l’union de la gauche pour venir au pouvoir mais surtout il a substitué au projet de transformation sociale de 1981 - non sans hésitation d’ailleurs - une Europe technocratique et libérale tournant le dos aux aspirations populaires.

    La relance par De Gaulle de l’Histoire nationale, après 1962, s’est incarnée dans des choix (des institutions stables, la dissuasion, la sortie de l’OTAN, l’indépendance de notre politique extérieure) beaucoup plus que dans une modernisation économique entamée, elle, par la IVe République, sur la base du programme du CNR, programme d’union nationale, mais marqué par la gauche. Pour relancer à nouveau l’histoire nationale, en 1981, la gauche devait rebattre les cartes en matière économique et sociale.

     

    http://www.chevenement.fr/Voila-pourquoi-notre-gauche-est-muette-reponse-a-Paul-Thibaud_a771.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=46894&


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  • Appel de Georges SARRE

     

    Je vous invite toutes et tous, en premier lieu les camarades adhérents et sympathisants du Mouvement Républicain & Citoyen, à participer massivement à la manifestation du 19 mars prochain.

    Il est nécessaire de faire entendre la voix du monde du travail, dans cette crise qui n'est que la manifestation la plus récente et la plus frappante d'une mondialisation libérale dont le naufrage est annoncé.

    Je donne rendez-vous aux camarades du MRC le 19 mars à 14h15 au métro "Chemin Vert", Bd Beaumarchais.

    Nous distribuerons ensemble le tract ci-après. Venez avec des badges et des drapeaux aux couleurs du Mouvement Républicain & Citoyen.

    Salut et fraternité,

     

    Georges SARRE

     

    http://www.georges-sarre.net/Manifestons-massivement-le-19-mars-!_a122.html?preaction=nl&id=9114978&idnl=47057&


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