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    Intervention du sénateur Jean-Pierre Chevènement sur le budget du Ministère des Affaires étrangères, vendredi 5 décembre 2008.

     

    L'examen des crédits de la mission « Action extérieure de l'Etat » est l'occasion de nous interroger sur la capacité de notre pays à exister en dehors de ses frontières, c'est-à-dire pour les autres, mais aussi pour lui-même, tant il est vrai qu'on ne peut séparer les affaires étrangères de la politique intérieure.

    Etrangères, ces affaires le sont si peu qu'elles se répercutent souvent très vite sur les équilibres de la société française et sur nos choix politiques : crises au Moyen-Orient, crise financière, montée irréversible de la Chine au rang des très grandes puissances et qui fait déjà sentir son poids, élection américaine qui rebat les cartes en maints domaines, en Irak, mais aussi en Afghanistan où nous risquons d'être entraînés dans une guerre qu'on ne peut pas gagner. La multipolarité du monde est d'ores et déjà un fait. Encore peut-on se demander si elle n'est pas elle-même dépassée par un mouvement brownien de nations qui, à côté de pays continents, aspirent à s'affirmer, hier le Vietnam, aujourd'hui l'Iran, le Venezuela, la Bolivie, la Serbie, demain sans doute <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Cor←e. Bref">la Corée. Bref</st1:PersonName>, le monde reste fait de nations et la France, puissance ancienne mais encore respectable, membre permanent du Conseil de Sécurité, disposant d'une capacité nucléaire dissuasive, tête de la francophonie, qui rassemble, à travers une langue partagée, de très nombreux peuples sur tous les continents, peut encore influer.

     

    http://www.chevenement.fr/La-politique-etrangere-de-la-France-dans-un-monde-multipolaire_a731.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=42711&

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    Intervention de Jean-Pierre Chevènement au Sénat, sur le budget de la Défense, 1er décembre 2008.

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    Monsieur le Ministre,

     

    I - L'annuité 2009

    Ce budget est le premier budget d'application d'une loi de programmation 2009-2014 dont le Parlement n'a pas encore eu à connaître. Cela est regrettable.

    A) Des présentations flatteuses comme l'augmentation très forte des autorisations d'engagement en matière d'équipement occultent la réduction globale de l'effort de défense du pays que met bien en lumière l'excellent rapport de MM. Trucy, Masseret et Guené : si, en effet, on défalque du budget de votre ministère, conformément à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la norme OTAN">la norme OTAN</st1:PersonName>, et sauf pour 5 % ; la gendarmerie, la part des dépenses de défense dans le PIB n'est plus que de 1,6 % aujourd'hui. Elle sera voisine de 1,5 % en 2012 et tendra, selon les rapporteurs spéciaux, à 1,4 % en 2020.
    Nous sommes loin de l'effort britannique de 2 % du PIB, en norme OTAN, et nous sommes surtout loin des engagements pris par Nicolas Sarkozy, alors qu'il était candidat à la Présidence de la République, de maintenir à 2 % du PIB, l'effort de défense de la France.

    B) Au surplus, les chiffres fournis pour l'ensemble de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la mission D←fense">la mission Défense</st1:PersonName>, soit 37,389 milliards d'euros en 2009, restent soumis à de nombreux aléas qui pèsent principalement sur le programme 146 « Equipement des forces », chiffré à 12,215 Milliards d'euros

    http://www.chevenement.fr/Le-senateur-Chevenement-s-oppose-au-projet-de-budget-de-la-Defense_a728.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=42489&


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