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    Il ne s'écoule plus un jour sans que la police n'apporte la preuve de l'efficacité de ses fichiers. Le 11 avril 2008, la cour d'assises du Gard a condamné un ancien pompier à la réclusion criminelle à perpétuité pour le viol et le meurtre, en 1987, d'une lycéenne de 16 ans. L'homme a été confondu par son empreinte ADN prélevée dix-neuf ans après les faits et comparée à celles, archivées, qui avaient été trouvées sur sa jeune victime.

    Pour les policiers, l'ADN est un précieux auxiliaire pour traquer les criminels - ou pour innocenter une personne. Mais depuis 2003, le prélèvement d'ADN a été généralisé à la quasi-totalité des délits. Et les récalcitrants s'exposent à des poursuites en cas de refus. Résultat : près de 30 000 empreintes s'ajoutent chaque mois, faisant naître des inquiétudes.

    A quelques jours d'intervalle, les fichiers de police et de gendarmerie se sont trouvés au coeur de vifs débats. Le 22 avril, la ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, a décidé la mise en sommeil, puis la modification du logiciel Ardoise destiné à alimenter les fichiers de police. Alertées sur la présence de mentions telles que "homosexuel", "permanent syndical" ou "SDF", des associations avaient saisi <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Commission" w:st="on">la Commission</st1:PersonName> nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) et <st1:PersonName ProductID="la Haute" w:st="on">la Haute</st1:PersonName> autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde).

     

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/05/05/securite-des-citoyens-de-plus-en-plus-fiches_1041307_3224.html?xtor=RSS-3224


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    La pauvreté de l'analyse économique et sociale du député Maire de Courbevoie est sidérante.

    Incapable de réfléchir sur la réalité économique qui fait de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> le pays de l'Union Européenne dont les séniors sont le moins actifs, notre économiste en herbe déverse un discours digne du "café du commerce".

    Notre Tintin de l'économie peut-il expliquer pourquoi les entreprises françaises encouragent les préretraites et que si peu de Français sont en activités après 57 ans ?

    Notre économiste de banlieues chics «  qui se la joue » ignore-t-il - à ce point - la réalité de la vie des entreprises françaises, la réalité du Marché du travail pour se contenter de pétitions de principes indignes d'un élu de <st1:PersonName ProductID="la République" w:st="on">la République</st1:PersonName> ?

    Décidemment, <st1:PersonName ProductID="la Droite Sarko" w:st="on"><st1:PersonName ProductID="la Droite" w:st="on">la Droite</st1:PersonName> Sarko-</st1:PersonName>Américaine n'en finit pas de se payer de mots !

    Pauvre France !

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    « Il faut favoriser le travail des seniors » Par Jacques Kossowski, maire de Courbevoie.

     

    La retraite à 60 ans fait partie des acquis sociaux à juste titre gravés dans le marbre de la mythologie républicaine, au même titre que les congés payés ou l'enseignement gratuit, laïc et obligatoire. À ce titre, elle doit demeurer un principe de référence de notre législation. Pour autant, ce préalable étant posé, n'est-il pas aujourd'hui légitime de s'interroger sur la pertinence d'une application uniforme de cette règle, ne prenant pas en compte l'attente de nos compatriotes ?

    La question mérite d'être abordée en premier lieu pour des raisons démographiques. L'amélioration des conditions d'existence ainsi que les progrès médicaux enregistrés durant les dernières décennies, en particulier dans la lutte contre les maladies cardio-vasculaires et les cancers, n'ont cessé d'allonger l'espérance de vie. Celle-ci progresse actuellement de quatre mois par an, et dépasse 77 ans pour les hommes, 84 ans pour les femmes. À cette augmentation quantitative s'est ajouté un accroissement continu de la qualité de vie. En second lieu, la disparité des situations individuelles tend également à plaider en faveur d'une modulation de la date effective de départ à la retraite, les études indiquant par exemple que les travailleurs du secteur primaire arrivent plus affaiblis en fin de carrière que ceux du tertiaire.

     

    http://www.lefigaro.fr/debats/2008/04/29/01005-20080429ARTFIG00622-il-faut-favoriser-le-travail-des-seniors.php


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