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    Les parlementaires spécialistes de la lutte antisectes sont vent debout contre les nouvelles orientations définies par le gouvernement, dans le cadre de la lutte contre les dérives sectaires.

    Le ministère de l'intérieur entend désormais mettre l'accent sur la poursuite des cas avérés d'infractions pénales commises par des mouvements dangereux, rompant avec la politique privilégiée ces dernières années par les commissions parlementaires et <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Mission" w:st="on">la Mission</st1:PersonName> de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) de désigner a priori les groupes soupçonnés de dérives sectaires.

    Cette approche revient à "piétiner inconsidérément le travail rigoureux et méticuleux accompli par <st1:PersonName ProductID="la Miviludes" w:st="on">la Miviludes</st1:PersonName>", s'indigne Jean-Pierre Brard, député (apparenté communiste) de Seine-Saint-Denis, vice-président du groupe d'études sur les sectes à l'Assemblée nationale, qui assure que les travaux des parlementaires et de <st1:PersonName ProductID="la Mission" w:st="on">la Mission</st1:PersonName> "ont toujours scrupuleusement respecté les libertés publiques et la liberté de conscience".

     

    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/02/08/les-parlementaires-antisectes-passent-a-l-offensive_1009047_0.html


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    La majorité du monde judiciaire - fonctionnaires, avocats, magistrats, experts - est hostile au projet de loi sur la rétention de sûreté. La philosophie de ce texte est simple : il s'agit d'instaurer, pour les personnes condamnées à une peine d'emprisonnement supérieure à quinze ans, une peine après la peine, pouvant aller jusqu'à la perpétuité, en raison de la dangerosité du condamné.

    Cette peine après la peine, sans infraction, bouleverse la philosophie de notre droit pénal, qui procède de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la D←claration" w:st="on">la Déclaration</st1:PersonName> des droits de l'homme. Aujourd'hui, la loi instaure des peines pour les faits qu'elle prévoit et le juge ne peut condamner une personne poursuivie que s'il est démontré qu'elle a commis une infraction. Le jugement de condamnation est prononcé après un débat contradictoire au cours duquel interviennent le procureur de <st1:PersonName ProductID="la R←publique" w:st="on">la République</st1:PersonName>, les avocats du prévenu et de la victime. La décision pénale prend en compte la gravité des faits, la personnalité de l'auteur, ce qui inclut sa dangerosité, et les précédentes sanctions dont il a pu être l'objet. Les droits du prévenu et ceux que la société tient de l'obligation d'assurer la protection des victimes ont une égale importance et aucun d'eux ne doit avoir une place privilégiée.

    C'est cet équilibre que le projet du gouvernement bouscule en méconnaissant, de surplus, le principe de non-rétroactivité de la loi pénale, puisqu'il est prévu que ces nouvelles dispositions s'appliqueront aux condamnations en cours d'exécution.

     

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/02/05/sans-infraction-pas-de-peine-apres-la-peine-par-jean-pierre-dintilhac-et-roland-kessous_1007633_3232.html?xtor=RSS-3232


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    Quel gouvernement économique de la zone euro ?

     

    Lundi 18 février 2008 à 18h

    Maison de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Chimie">la Chimie</st1:PersonName>

    75007 Paris

     

    Quel bilan pour l'agenda de Lisbonne ? Quel bilan de la gestion de l'euro ? Quels sont les moyens d'une politique de change ? Quelle politique monétaire dans une zone euro hétérogène ? Quelles stratégies ont adopté nos voisins ? Vers quelles politiques économiques voulons-nous aller dans la zone euro ? Quels problèmes soulèverait une sortie de l'euro ?

     

    Avec : Jean-Pierre Robin, chroniqueur économique au Figaro ; Jean-Luc Gréau, Economiste, auteur de L'Avenir du capitalisme (Gallimard, 2005) ; Dominique Garabiol, directeur à <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la CNCE">la CNCE</st1:PersonName> (Caisse nationale des caisses d'épargne) ; Gérard Lafay, professeur de sciences économiques à l'Université Panthéon-Assas Paris II ; Françoise Bouvier, maître de conférences à l'Université de Franche-Comté ; André Gauron, conseiller maître à <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Cour">la Cour</st1:PersonName> des comptes ; Loïc Hennekinne, ambassadeur de France ; Jean-Michel Quatrepoint, journaliste économique, directeur de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La Lettre A">La Lettre A</st1:PersonName> ; Jean-Pierre Chevènement, président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Fondation Res">la Fondation Res</st1:PersonName> Publica

     

    Inscription : res-publica@wanadoo.fr.

     


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    La photo de groupe du conseil municipal ? "J'ai mis deux ans, me répond le maire de Puy-Guillaume, en Auvergne, 2 700 habitants, avant de pouvoir réunir mes vingt-trois conseillers sur les marches de la mairie. Les agendas ne collaient jamais. Il y en avait toujours un avec un empêchement. Une belle-mère malade, des vacances au comité d'entreprise de la verrerie, une partie de pêche, le match de foot. Au club de sport de la commune, on ne trouve plus guère de bénévoles. Et quand l'instit annonce une grève, la réaction des parents n'est plus : "Zut, une journée d'école de perdue pour le petit", mais : "Qu'est-ce que je vais bien pouvoir en faire demain ?"" Le républicain à l'ancienne ne s'y reconnaît plus. Où est passé l'intérêt général ? Le long terme ? Le privé et l'immédiat ont tout avalé.

    Ce "perso" d'abord, quel boute-en-train ne le déplore ? Casse-tête tous azimuts : trouver la bonne date. Amicale sportive, assemblée diocésaine, loge franc-maçonne, comité de rédaction, cellule ou section de parti, bureau de l'association : pas de chance, on est toujours pris ce jour-là. Certes, un vrai Parisien ne "zappe" pas un plateau télé, ni une réunion de copropriétaires, ni un dîner du Siècle. On a tous l'instinct de notre intérêt. Fric et frime nous assignent et mobilisent ...

     

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/02/07/l-interet-general-demagnetise-par-regis-debray_1008625_3232.html


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  • <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA DEFENSE"> </st1:PersonName>

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA DEFENSE">LA DEFENSE</st1:PersonName> va coûter cher aux Habitants de Courbevoie !

     

    Depuis des décennies, la ville bénéficiait des retombées du quartier d'affaires sans contrepartie. L'entretien du site était assuré par l'Epad (établissement public d'aménagement de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La Défense">La Défense</st1:PersonName>).

    Mais l'année dernière, l'Etat a décidé de demander aux collectivités (le département, les villes de Puteaux et Courbevoie) de payer leur part. Il a créé un Epic (Etablissement public à caractère industriel et commercial), dont le premier conseil d'administration se réunit ce vendredi. « Le directeur de l'Epic aura pour mission de regarder ce que l'Epad va transmettre à l'Epic, ça sera à nous de dire oui ou non », résume Jacques Kossowski. Cette participation aux frais de gestion ne sera pas neutre pour le budget de la ville (qui verse déjà 1 million d'euros depuis trois ans).

    « Les recettes des parkings ne sont pas suffisantes, reconnaît-il. Si on n'a pas assez de recettes, il va falloir en trouver. Il faut mettre tout sur la table. L'Epad touche des charges foncières, pourquoi pas l'Epic. »

    Il y a quelques mois, l'élu avait même évoqué une mesure peu populaire : la hausse des taxes locales, parmi les plus faibles du département. Et dans sa lettre de candidature, le candidat de l'UMP n'hésite pas à écrire au chapitre des équipements sportifs et culturels : « Par souci de bonne gestion, on ne peut faire plus. Mais on peut faire mieux et autrement. » Autant dire que les résidants du Faubourg-de-l'Arche, qui ont réclamé au maire une piscine, peuvent toujours rêver.

     

    http://elections.leparisien.fr/elections-municipales-2008//hauts-de-seine-92-municipales/1792-jacques-kossowski-part-grand-favori.php


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