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    Réunion-débat à ASNIERES

     

    Mercredi 30 janvier 2008 à 20h15

     

    à l'Espace Francis Delage (anciennement Espace Concorde)

    27 rue de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Concorde">la Concorde</st1:PersonName>

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Concorde"></st1:PersonName>Asnières-sur-Seine

     

    Comité pour un Référendum des Hauts-de-Seine, Debout <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La République">La République</st1:PersonName> et Mouvement Républicain et Citoyen.


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    Apparenté Socialiste, radical, citoyen et divers gauche (12è circonscription du Nord), membre du MRC.

     

    M. le Président : La parole est à Monsieur Christian Hutin

    M. Christian Hutin : Permettez moi d'abord, Monsieur le Président, Madame <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Ministre" w:st="on">la Ministre</st1:PersonName>, Monsieur le Ministre, de recourir nuitamment à une citation latine, comme l'a fait cet après-midi un de nos collègues, certes plus éminent, plus ancien et plus expérimenté. « Primum non nocere », d'abord ne pas nuire, nous recommande le serment d'Hippocrate.
    A l'examen, ce texte révèle un certain nombre de nuisances, qu'un parlementaire a l'obligation morale et politique d'éviter, par respect de la démocratie, et même de <st1:PersonName ProductID="la République. Personnellement" w:st="on">la République. Personnellement</st1:PersonName>, je ne me reconnais pas le droit, ni même la légitimité, de revenir sur ce que le peuple souverain a décidé.

     

    http://www.chevenement.fr/Assemblee-nationale-intervention-de-Christian-Hutin-sur-le-traite-de-Lisbonne_a543.html?PHPSESSID=78c6de4dfd101fab7df331c8c0a09b73


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    Le plan Amara laisse sceptique le géographe Christophe Guilluy, qui n'y voit que des logiques dépassées niant la crise des classes populaires.

     

    Marianne2.fr : Dans le cadre du plan « Espoirs banlieue » dont elle présentera les grandes lignes à Vaulx-en-Velin le 22 janvier, Fadela Amara, secrétaire d'Etat à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Politique" w:st="on">la Politique</st1:PersonName> de la ville, compte notamment injecter un milliard d'euros dans 50 quartiers sensibles. Pensez-vous, comme Christine Boutin, ministre du Logement, que ce nouveau plan banlieue s'ajoutera aux autres sans effet ?
    Christophe Guilluy : Les deux discours continuent de développer la même logique de « concentration des problèmes » qui voudrait que, quoiqu'on fasse, le chômage, la précarité et les inégalités seraient enfermées dans les « zones sensibles » comme leurs habitants. Or c'est faux : entre 1990 et 1999, le taux de mobilité en Seine-Saint-Denis a été de 61% ! Le taux de chômage reste inchangé mais les habitants ne cessent de se renouveler dans les mêmes quartiers.

    Alors que les pouvoirs publics continuent de réfléchir en termes de cloisonnement, parlant de ghetto, d'assignation à résidence, etc., la principale évolution sociale de ces dernières années a été la dispersion des chômeurs, des précaires, des immigrés... de toutes les populations ! Ce phénomène est par ailleurs amplifié par un mouvement d'immigration qui modifie lourdement la structure démographique de <st1:PersonName ProductID="la France. Or" w:st="on">la France. Or</st1:PersonName> l'Etat refuse de voir qu'il y a une déconnexion totale entre les flux migratoires et le marché de l'emploi alors que, dans la plupart des « quartiers sensibles », c'est le noeud du problème qui mène à un embouteillage dans la recherche d'emploi et à la précarité. Plutôt que de traiter de ce vrai sujet, on préfère parler d'urbanisme ou de discrimination.

     

    http://www.marianne2.fr 

     

    [Merci à Nicole]


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    La signature, le 13 décembre 2007, du traité de Lisbonne sur l'Union européenne conduit à soulever une question constitutionnelle : le Parlement peut-il désavouer le peuple ? Les données du problème sont simples et connues :

    1.- Par le référendum du 29 mai 2005, le peuple français a refusé la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe ;

    2.- Le traité de Lisbonne, dont chacun reconnaît qu'il reprend l'essentiel du traité de Rome, constitue une étape très significative du «processus d'intégration européenne» ;

    3.- Dans ces conditions, que l'on soit favorable ou défavorable au traité, peut-on passer outre à la décision du peuple de mai 2005 en l'annulant par un vote du Parlement ?

    Dans <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> contemporaine, le référendum de 2005 est le troisième référendum négatif . Après le référendum du 5 mai 1946, une nouvelle Assemblée constituante a été élue et un nouveau référendum, le 13 octobre <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="1946, a">1946, a</st1:metricconverter> permis d'adopter <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Constitution">la Constitution</st1:PersonName> de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la IVe">la IVe</st1:PersonName>  République. Le 27 avril 1969, le peuple français a rejeté le projet présenté par le général de Gaulle à propos de la régionalisation et d'une réforme du Sénat. Le résultat a entraîné, dans les heures qui suivirent, la démission du président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la République. De">la République. De</st1:PersonName> ce fait, cette réforme est restée lettre morte. La ratification du traité de Lisbonne par le Parlement, suite à un échec référendaire, consisterait donc une première.

     

    http://www.lefigaro.fr/debats/2008/01/17/01005-20080117ARTFIG00517-le-parlement-peut-il-desavouer-le-peuple-.php


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    Le président Sarkozy s'approprie maintenant l'idée de «politique de civilisation» ! On ne peut que s'en féliciter. Mais comme il a fait la même chose avec l'idée de «codéveloppement», dont le concept pâlit au fil des expulsions comptabilisées d'immigrés, il est peut-être prudent de rappeler quelques principes de base. Lorsque, avec Edgar Morin, nous avions décidé d'écrire Politique de civilisation (1997), il me souvient que notre question de départ était : «Où va notre monde ?» (Edgar Morin a republié plus tard ses contributions en un petit volume). A la lecture de la première version du livre, on peut voir que la réponse était tributaire d'une analyse du système mondial réellement existant. Depuis cette époque, la situation s'est aggravée : 11 septembre 2001, invasion américaine de l'Irak, terrorisme mondialisé... Poursuite d'une globalisation déréglée, dans un contexte de dégradation écologique planétaire. En France, la privatisation du lien social liée à cette globalisation conduit à une crise sans précédent des statuts sociaux : l'intérêt général est perverti, les services publics sont démantelés, la dynamique destructrice de la guerre, de tous contre tous, placée au cœur du dispositif économique. L'idée, civilisée par excellence, de «biens universels» hors marché, qui recouvre entre autres des domaines aussi sensibles que l'éducation, la santé, le logement, l'information libre, est désormais délégitimée par la contrainte d'airain de la marchandisation. L'Etat n'est plus l'incarnation de la volonté générale tendue vers l'élargissement de la solidarité, il a le visage grimaçant de l'administration qui ne cesse de se lamenter sur son impuissance...

     

    http://www.liberation.fr/rebonds/304626.FR.php


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